Dès I975, Eric de WINTER a cherché une alliance et un appui universitaire.
Et ce ne sont pas les candidats qui manquaient. Les manipulations étaient devenues à la mode et devant le succès et la qualité de l’enseignement du Groupe, beaucoup d’universitaires auraient souhaité rattacher cette équipe d’enseignants à leur unité et cette étiquette sur leur carte de visite.
Il faut citer le professeur PIGAGNOL à Dijon et le professeur ROQUES à Toulouse car c’est avec eux que les discussions et les propositions sont allées le plus loin et que la concertation et les travaux en communs ont été le plus avancés.
Mais chaque fois, cette union a échoué au dernier moment. En effet, le docteur de Winter avait un caractère très entier et il lui manquait la souplesse nécessaire à une carrière universitaire et, de son côté, il redoutait toujours que le Groupe soit récupéré pour la machine universitaire et perdre son intégrité et son originalité.
Toutes ces tractations auraient peut-être abouti à quelque chose mais elles ont été interrompues définitivement par le décès brutal d’Eric de Winter en août 1981.
Jean-Jacques Lobel